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Qui sommes nous ?

Dourdan en Transition est un mouvement citoyen destiné à prendre soin de l’humain et de son environnement. Il est né du regroupement de citoyens de Dourdan et de ses environs qui ont pris conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic pétrolier et du changement climatique et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement. Il cherche à mettre en place des stratégies nous permettant de traverser et de dépasser les crises qui nous guettent. Il s’agit de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir et qui visent à :

  • réduire fortement, individuellement et collectivement, la consommation d’énergie d’origine fossile et nos émissions de CO2
  • renforcer notre capacité tant individuelle et collective à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie (alimentation, énergie renouvelable,…)
  • renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du territoire
  • acquérir les compétences qui deviendront nécessaires au renforcement de notre autonomie

A Dourdan et ses environs, ensemble, on s’y prend comment ?

Source : En transition

 

Qu’est ce que la transition ?

Extrait de Transition France

Le mouvement de la Transition en France

Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en 2006 dans la petite ville de Totnes. L’enseignant en permaculture Rob Hopkins avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd’hui plus de 2 000 initiatives de Transition dans le monde, en 50 pays, dont 150 en France, réunies dans le réseau International de la Transition.

Il s’agit d’inciter les citoyens d’un territoire (bourg, quartier d’une ville, village…), à prendre conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement du climat et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement. Il s’agit de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir et qui visent à :

  • réduire fortement, individuellement et collectivement, la consommation d’énergie d’origine fossile et nos émissions de CO2
  • renforcer la résilience de nos territoires, leur capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie (alimentation, ENR ??…)
  • renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du territoire
  • acquérir les compétences qui deviendront nécessaires au renforcement de notre autonomie

Dès lors, chaque groupe local de Transition trouvera par lui-même les solutions qui lui conviennent en fonction de ses ressources et de ses enjeux. Il n’y a pas de réponse toute faite. Le modèle de Transition offre un cadre de travail cohérent mais non coercitif. Le fonctionnement des groupes est horizontal et participatif.

Une initiative de Transition est en quelque sorte catalyseur de “toit” commun qui a comme objectifs de :

  • mettre en place des actions concrètes (achats locales et collectives ??, jardins partagés, monnaie locale, Incroyables Comestibles, repair cafés, recyclerie, fête, conférences…) souvent à partir de projets dormants
  • soutenir et valoriser les réalisations portées par d’autres (associations, Agenda 21, entreprises…)
  • encourager et favoriser la convergence entre les initiatives citoyennes et entre ces initiatives et les actions des pouvoirs publics sur les territoires

Pourquoi agir localement?

  • parce que l’économie devra inévitablement se re-localiser en grande partie
  • parce que c’est le niveau auquel les citoyens peuvent inventer des solutions bien adaptées à leur réalité et passer à l’action
  • parce que c’est près de nous que se trouvent les gens, les ressources et les solidarités pour agir
  • parce qu’il n’y aura pas de lois magiques qui tomberont du ciel, ni de sauveurs bienveillants qui résoudront nos problèmes à notre place

Partout dans le monde, des histoires collectées de gens ordinaires qui font des choses extraordinaires. Des petits territoires et des communautés locales impriment leur propre monnaie, produisent de plus en plus leur nourriture et leur énergie, relocalisent leur économie… Une idée, celle des Transition towns, qui se propage à grande vitesse, une expérimentation sociale optimiste qui propose des réponses et des solutions en ces temps d’incertitude. Dans un monde inondé de tristesse, voici des histoires pleines d’espoir et d’ingéniosité, et de tous ces petits moments qui arrivent quand on plante des légumes à des endroits inattendus

Auteur

A Dourdan et ses environs, la Transition a commencé. Vous êtes partant pour l’accélérer ?

Historique du mouvement

Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en 2006 dans la petite ville de Totnes. L’enseignant en permaculture Rob Hopkins avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd’hui plus de 2 000 initiatives de Transition dans le monde, en 50 pays, dont 150 en France, réunies dans le réseau International de la Transition.

 

Extrait de Transition France

Le mouvement de la Transition en France

Source : En transition

 

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Le Pic pétrolier

Lien vidéo.

Courbe théorique du pic de production

La notion de pic pétrolier n’exprime pas la fin des réserves de pétrole, mais traduit la fin du pétrole conventionnel bon marché. À l’échelle d’une région, la production de pétrole suit une courbe de distribution normale (voir le cycle d’exploitation d’un gisement), c’est-à-dire que la production croît rapidement, avant de s’infléchir, de passer par un plateau de production, pour suivre le mouvement inverse. Le pic pétrolier est la date à laquelle la courbe de production mondiale n’augmentera plus, traduisant le maximum de production atteint. À ce moment-là, et pour la première fois, la demande excèdera durablement la production, provoquant une hausse des prix qui s’intensifiera à mesure que la production décroîtra.

L’estimation de la date du pic pétrolier varie suivant les compagnies pétrolières, les institutions officielles et les associations d’étude du pic. Ces différences peuvent provenir d’une vision différente (vision économiciste dans laquelle la production suit la demande), d’une divergence sur la théorie (la notion même de pic pétrolier), de l’incertitude sur l’estimation de certaines données (les réserves sont des données géostratégiques) ou sur différents modes opératoires de calcul (prise en compte ou non du pétrole non conventionnel). De plus, la consommation, autre variable affectant le pic, est soumise à des évènements (externes ou issus de rétroactions), par exemple politiques ou économiques. Les différents pronostiques vont donc du déni d’un pic pétrolier pour l’OPEP, à l’horizon 2020 pour la compagnie Total, ou en 2008 pour l’ASPO (association pour l’étude du pic du pétrole et du gaz naturel).

La descente énergétique

Les initiatives de transition s’intéressent aux réponses à apporter pour résister aux différentes crises, notamment celle engendrée par le pic pétrolier. Aussi, plus que le pic lui même, c’est le futur énergétique dicté par la déplétion de pétrole qui intéresse les groupes de transition. Le concept de descente énergétique (energy descent) est défini par Rob Hopkins comme « le déclin continu de l’énergie nette sur laquelle se base l’humanité, qui est le reflet de la montée énergétique qui a pris place depuis la révolution industrielle. La descente énergétique se réfère également au scénario d’un futur dans lequel l’humanité s’est adaptée avec succès au déclin des énergies fossiles disponibles et est devenue plus locale et auto-suffisante. C’est un terme privilégié par ceux qui voient le pic énergétique comme une opportunité vers un changement positif, plutôt que comme un désastre inévitable».

Conséquences

Les pays dépendent du pétrole dans leur approvisionnement en énergie primaire qui en représente plus du tiers. Concernant la France, le pétrole compte pour 33% de la consommation d’énergie primaire, et pour près de 44% de la consommation énergétique finale (près de 70% pour les énergies fossiles). Le pétrole a des propriétés et des qualités uniques qui dans nos sociétés le rendent indispensable dans un certain nombre de domaines, notamment ceux des transports et de la pétrochimie (matières plastiques, solvants, médicaments, fibres synthétiques, …). Ces propriétés rendent également le pétrole indispensable pour la fabrication et la mise en place d’énergie alternatives (construction de centrales, traitement et stockage des déchets nucléaires, construction d’éoliennes ou de panneaux solaires, etc.).

(Source Wikipédia)

 

A Dourdan et ses environs comment nous préparer à la rareté du pétrole ?

Le réchauffement climatique

Liens vidéo :

Qu’est-ce que le réchauffement climatique ? Quelle est sa définition scientifique ? Quelle sont les causes du réchauffement climatique et ses conséquences ?

 

Définitions du réchauffement climatique

Définition simple du réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes (notamment liée aux activités humaines), et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes. Lorsque l’on parle du réchauffement climatique aujourd’hui, il s’agit du phénomène d’augmentation des températures qui se produit sur Terre depuis 100 à 150 ans. Depuis le début de la Révolution Industrielle, les températures moyennes sur terre ont en effet augmenté plus ou moins régulièrement. En 2016, la température moyenne sur la planète terre était environ 1 à 1.5 degrés au dessus des températures moyennes de l’ère pré-industrielle (avant 1850).

Définition scientifique du réchauffement climatique

De façon plus précise, lorsque l’on parle du réchauffement climatique, on parle de l’augmentation des températures liées à l’activité industrielle et notamment à l’effet de serre : on parle donc parfois du réchauffement climatique dit « d’origine anthropique » (d’origine humaine). Il s’agit donc d’une forme de réchauffement climatique dont les causes ne sont pas naturelles mais économiques et industrielles.

De nombreux scientifiques étudient ce phénomène et tentent de comprendre comment les activités des sociétés humaines provoque ce réchauffement. Ces scientifiques sont regroupés au sein du GIEC (Groupe International d’Experts sur le Climat), et ils publient régulièrement des rapports étudiant l’évolution du réchauffement climatique (voir plus bas).

Histoire de la science du réchauffement climatique

Premières découvertes de l’effet de serre et définition du réchauffement climatique

Les premières suppositions sur l’effet de serre sont faites par le scientifique Jacques Fourier en 1824. Plusieurs scientifiques après lui vont étudier et tenter de quantifier le phénomène, comme Claude Pouillet et John Tyndall. Mais la première expérience de validation et de quantification précise de l’effet de serre est faite par le scientifique Svante Arrhenius à la fin du XIXème siècle. Dans les années 1890, il découvre qu’un air riche en gaz carbonique retient plus la chaleur des rayonnements solaires, ce qui conduit à une augmentation de la température de l’air. Il en conclut que si l’on rejette dans l’atmosphère de grandes quantités de carbone (à cause des activités industrielles fonctionnant par la combustion du charbon), l’air va se charger en CO2 et retenir plus de chaleur. Les premières estimations de l’augmentation des températures faites par Arrhenius ou d’autres scientifiques de l’époque comme le géologue Thomas Chamberlin sont les suivantes : si l’on double la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, la température moyenne augmentera de 5 degrés. En 1901, Gustaf Ekholm utilise pour la première fois le terme « effet de serre » pour décrire le phénomène.

Pendant plusieurs décennies ces découvertes ne sont pas prises au sérieux dans la communauté scientifique. À l’époque beaucoup de spécialistes estiment que la nature pouvait s’auto-réguler et que l’impact de l’homme était minime. Notamment, beaucoup de scientifiques pensaient que le surplus de CO2 serait de toute façon absorbé par l’océan, ce qui est vrai, mais pas totalement. Toutefois, la thèse de la possibilité d’un réchauffement climatique lié aux gaz à effet de serre (dont le gaz carbonique) finit par être validée dans les années 1940 par Gilbert Plass. À l’aide des technologies modernes, il prouve de façon définitive que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère influe sur la capacité de l’air à retenir les rayons infrarouges et la chaleur. Ce sont les premières définitions du réchauffement climatique.

La prise de conscience du réchauffement climatique

Dans les années 60, plusieurs scientifiques vont montrer que les présomptions sur l’effet de serre s’avèrent en fait réelles. Charles David Keeling prouve par exemple que la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente progressivement grâce à ses mesures près de Hawaï. Roger Revelle prouva que le carbone dégagé par la combustion d’énergie fossiles n’était pas immédiatement absorbé par l’océan. Les scientifiques commencent à se préoccuper de plus en plus du réchauffement climatique, et de ce fait, la société politique va commencer à prendre en compte ce problème.

En 1971 le premier Sommet de la Terre évoque pour la première fois dans une grande conférence internationale la définition du réchauffement climatique et ses conséquences. En 1972, John Sawyer publie un rapport scientifique mettant en évidence de façon de plus en plus claire les liens entre le réchauffement climatique et l’effet de serre. Pendant encore plus d’une décennie, les preuves du réchauffement climatique s’accumulent dans la communauté scientifique au point qu’au milieu des années 1980, les 7 plus grandes puissances économiques mondiales (le G7) demandent à l’ONU de créer un groupe d’experts chargés d’étudier la question. C’est la première fois qu’il y a une vraie prise en compte et une vraie définition du réchauffement climatique comme problème public par les institutions internationales.

Les premiers rapports du GIEC sur le réchauffement climatique

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est créé en 1988 avec pour objectif d’étudier l’évolution du phénomène de réchauffement climatique et ses conséquences. Il rassemble des centaines de scientifiques, climatologues, géologues, océanographes, biologistes, mais aussi des économistes, sociologues, ou ingénieurs et d’autres spécialistes de divers domaines afin d’avoir une vision globale de ce phénomène.

Le GIEC est structuré en trois groupes de travail:

Le GIEC rend son premier rapport en 1990, puis plusieurs autres périodiquement jusqu’à son dernier rapport en 2014. Dans ces rapports, la communauté scientifique du GIEC analyse les causes du réchauffement climatique, et son impact sur l’écosystème et sur la société, en élaborant des modèles prédictifs. À partir de ces modèles et de ces prévisions, les pouvoirs publics et les entreprises peuvent mettre en place des stratégies pour lutter contre le réchauffement climatique ou pour mieux s’y adapter.

Les conséquences du réchauffement climatique

Grâce aux travaux du GIEC et des autres scientifiques qui travaillent sur la définition du réchauffement climatique, on comprend désormais mieux les conséquences de ce phénomène sur notre vie. Dans l’esprit de beaucoup, le réchauffement climatique est un problème relativement lointain qui implique simplement qu’il va faire plus chaud. Mais en fait, les conséquences sont beaucoup plus profondes.

Conséquences du réchauffement climatique sur l’écosystème et la planète

D’abord, une augmentation des températures à cause du réchauffement climatique affecte l’ensemble de l’écosystème mondial et pas seulement la chaleur ressentie. La météo s’en trouve perturbée, avec une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, des changements des modèles météorologiques habituels. Cela veut dire plus de tempêtes, plus d’inondations, plus de cyclones et de sécheresses.

Pour en savoir plus :

La capacité de régulation des océans est aussi affectée par une augmentation des températures. Si les températures globales augmentent de façon très importante, il y aura donc augmentation des niveaux des océans, mais aussi une acidification et une désoxygénation des zones océaniques. Mais cela peut aussi affecter des zones de forêts et les écosystèmes fragiles (barrière de corail, forêt amazonienne) ainsi que la biodiversité (les coraux, certains insectes et même des mammifères pourraient ne pas survivre).

Conséquences du réchauffement climatique sur la société et l’économie

Sur la société et l’économie, le réchauffement climatique peut avoir potentiellement plusieurs conséquences : la capacité des sociétés à s’adapter à un nouveau climat, à adapter leurs infrastructures, notamment médicales, mais aussi leurs bâtiments. Le réchauffement climatique aura aussi des conséquences sur la santé publique, la capacité alimentaire des pays…

Pour plus d’informations

  • Les conséquences du réchauffement climatique sur la société
  • Les risques économiques du réchauffement climatique

Conséquences du réchauffement climatique sur les entreprises

Enfin, les entreprises risquent également d’être affectées par le changement et le réchauffement climatique. En effet, dans un contexte où le climat change, il est plus difficile d’adapter ses activités.

Pour en savoir plus :

  • Les conséquences du réchauffement climatique sur les entreprises

Comment lutter contre le réchauffement climatique

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut avant tout réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, le premier moyen est de se tourner vers les énergies renouvelables et d’éviter les énergies fossiles. Mais il faut aussi réduire sa consommation énergétique, éviter le gaspillage alimentaire, mieux se nourrir en évitant les produits qui ont une trop grosse empreinte carbone, optimiser l’utilisation des ressources… En résumé, il faut adapter notre mode de vie à la notion de résilience et de développement durable.

A Dourdan et ses environs concrètement, face à ces changements que faisons nous ?

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