Les ressources

Ils nous inspirent

De nombreuses personnes et mouvements ont pris conscience de la gravité de la situation et de la nécessité de changer nos modes de production ainsi que nos modes de vie. A nous là où on nous vivons de relever le défi de la transition en nous inspirant des initiatives déjà existantes :

  • Transition France

    Le mouvement de la Transition en France

    Le lien

  • Alternatiba

    Mouvement citoyen pour le climat et la justice sociale

    Le lien

  • Colibris

    Mouvement citoyen : Faire sa part

    Le lien

  • Collectif pour la Transition citoyenne

    Le lien

  • Ainsi qu’à Masanobu Fukuoka, Bill Mollisson et David Holgrem

Et bien d’autre…

Le guide essentiel de la transition

Vous voulez démarrer une initiative de Transition ?

Nous vous invitons à nous contacter !

Vous pouvez aussi consulter le guide essentiel de la Transition. Le guide d’environ une soixantaine de pages (mais avec beaucoup d’images !) est une vraie mine d’or que nous vous conseillons. Il nous parle de ce qu’est la Transition et fait le point sur les aspects à prendre en compte pour que notre initiative citoyenne soit efficace, agréable et bien intégrée dans son environnement.

Et maintenant, place à la lecture.

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Scénario négaWatt 2017-2050

Le scénario négaWatt est un exercice prospectif : le futur qu’il explore ne constitue en rien une prédiction mais représente un chemin possible. Il trace la voie d’un avenir énergétique souhaitable et soutenable, et décrit des solutions pour l’atteindre.

Pour aller plus loin :

Un lien et un PDF.

 

Des villes ont commencé

Des villes pionnières ont commencé leur transition. Vous trouverez ci-après des exemples de démarches et d’actions réalisées sur les communes de Barjac, Langouët, Mouans sartoux, Grande Synthe et Ungersheim.

Ville de Barjac

Nos enfants nous accuseront

Avant notre élection en 1989, la municipalité précédente déléguait à l’Association des parents d’Elèves le soin de nourrir les enfants.
Une manière de signifier qu’il y avait bien trop de gratuit, de public, comme ça à l’école sans y rajouter les repas !

 

 

Notre première préoccupation fut de réparer les locaux, d’embaucher et de titulariser les deux cantinières et d’imposer des repas équilibrés à ces affectueuses «bourreuses» de ventres ! Evidemment, les coûts ne furent pas comparables. Il faut savoir ce qu’on veut. Le repas bon est cher mais ne se jette pas .Il fait des heureux.

Nous avions déjà signifié que la question du repas s’intégrait à la santé, à l’éducation, à la lutte contre l’échec scolaire et au moral des troupes blondes ou blanches !

La restructuration de l’établissement scolaire a cédé cette première cantine à une garderie centre de loisirs. La salle des fêtes du bourg qui n’avait pas sa place au sein de l’école fut transférée au château ainsi que le local réservé au 3eme âge. L’espace récupéré nous a permis de créer 3 beaux outils bien à nous: une petite cuisine centrale jouxtant, c’est important, un restaurant scolaire avec des cuisiniers qualifiés et un service de portage de repas à domicile pour les personnes âgées ou handicapées. Nous avions en tête surtout d’apporter aux enfants du public et du privé un bon repas copieux et équilibré.

Ils tiendraient au moins ça ! Notre «resto du cœur» était né que je préfère appeler Service Public de Restauration Educative et Sociale.

Aujourd’hui, nous préparons 250 repas. D’autres villages viennent s’approvisionner, des familles de chez nous ont été gagnées par la qualité, le prix, la commodité.
Chaque conseil municipal fut fier de «manger de l’argent» à soigner l’enfance.
Des semaines du goût, des essais bio, des échanges culinaires, des repas à thème, des spécialités étrangères furent menées, préliminaires de notre révolution. Toujours les sacro-saintes règles HACCP traquaient les microbes. C’était équilibré, sanitizé, pré-préparé souvent.

L’arrivée d’Aline, diététicienne, au Conseil Municipal, le renforcement de l’équipe de cuisine, une sensibilité nouvelle aux problèmes de l’environnement et aux poisons pernicieux que sont les pesticides, sur lesquels les normes européennes sont bien moins rigoureuses que contre les bactéries nous ont amenés à entendre l’Association «Un + Bio» du GARD à nous convertir.

Nous n’ignorions plus le danger pour les enfants : deux d’entre eux atteints du cancer avaient bouleversé le village tout comme la disparition prématurée de quelques agriculteurs.

Informé que nous avions eu notre chemin de Damas, Jean-Paul JAUD réalisateur décida de filmer les 4 premières saisons de notre aventure. Le bio nous coûterait plus cher, les approvisionnements seraient plus difficiles ? On verrait bien ! Il est des moments où il faut agir en conscience. Tout compte fait le repas revient à 5,84€ facturé implacablement 2,60 aux parents. Il n’y a pas de quoi solliciter la sécurité sociale à qui nous épargnerons les charges de l’ennemi Cancer flanqué de ses comparses Alzheimer et Parkinson, ni l’Académie pour lui avoir épargné de l’éducation scolaire, de l’agitation voire de la violence.
L’œil obligeant de la caméra de Jaud se fit oublier très vite. Le thème pédagogique, le formidable jardin , école du temps de la patience, de la main à la pâte et dans la terre, mené par les enseignantes gagnèrent enfants et parents. La proximité des cuisiniers et du restaurant scolaire fondèrent une nouvelle place au repas, profondément éducative : sens des saisons, du partage, respect de l’aliment animal ou végétal. Il faut en faire résolument un moment solennel, sacré, dans le style du maître d’hôtel. L’enfant doit savoir ce qu’il mange, d’où cela vient, par qui et comment c’est fait. Le repas des enfants ne doit pas être la variable d’ajustement du budget des familles et des communes. J’ai appris cela dans une famille ouvrière de 7 enfants : aimer c’est donner à manger et rien n’est trop bon, trop sain pour l’enfant. L’éducation de ses papilles vaut celle de son oreille ou de son regard. N’oublions pas que les impressions se gravent pour toujours, qu’elles vont servir de repère, de mètre-étalon. Il n’est pas fatal que les générations futures soient agueusiques, expéditives et solitaires. Les hommes d’affaires ont bien compris l’intérêt d’une bonne table tout comme les vrais chefs de famille et les bons copains. Pourquoi l’enfant est-il conditionné à un hédonisme gastronomique limité au gras, au sucré, au coloré avec des E plein l’assiette ? Ignorante des terroirs et des saisons, sa ration de consommateur hors-sol prépare bien des talons d’Achille à nos futurs va-t-en guerre économiques.

Les cuisiniers s’enthousiasmèrent pour leur métier et se découvrirent pédagogues ; de nombreux parents d’élèves poussés par leurs enfants devenus éco-citoyens se mirent au diapason. Les boulangers du village, quelques commerçants du marché aussi…
Avec les paysans la mutation est plus difficile. Ni les subventions, ni les formations, ni leurs rémunérations, ni l’accès au foncier ne les encouragent. Ils sont convaincus de nourrir le monde sans voir qu’un milliard d’êtres humains y crève de faim et que leurs performances mécaniques et chimiques tueront bientôt leurs sols et les agricultures vivrières des pays faibles ouverts par l’OMC à une mondialisation dans laquelle Monsanto est le «roi lion» ! Pourtant qu’ont-ils à perdre ? Ils ne savent plus à quelles cultures se vouer. Leurs revenus se font en vendant une terre pour bâtir ou par des primes d’arrachage et des subventions humiliantes. Ils ne sont plus maîtres chez eux. Ils n’ont plus la fierté de voir les fruits de leurs peines réjouir les gens et contribuer à la vérité profonde de notre peuple. Leur santé est en cause, quelle pitié ! A notre modeste niveau, nos commandes peuvent les encourager car il y a pénurie de produits bio, qui se vendent bien et rapportent. Je suis convaincu que d’autres communes vont s’y mettre, des départements, des régions. Une autre alimentation peut être conquise qui nécessitera des sols vivants et durables, des plantes et des animaux sains pour des humains en bonne santé et heureux. Et l’agriculture, comme la science, en conscience ne sera plus «ruine de l’âme».

Edouard CHAULET – Maire de BARJAC

 

La commune de Langouët

est reconnue pour ses engagements !

Sa cantine 100% bio.

Ses 2 lotissements écologiques ainsi que ses 3 nouveaux logements et sa bibliothèque, à très hautes performances énergétiques.

Sa production électrique.
Ses panneaux produisent + que ce que la commune consomme !

Son pôle Economie Sociale et Solidaire; Une belle pépinière d’activités innovantes.

Pour aller plus loin :

Bienvenue à Langouët

 

Mouans Sartoux

Communes de 10 500 hab située dans le département des Alpes-Maritimes développe depuis de nombreuses années une cantine « bio ». Au fil du temps ils ont créé la Maison d’Éducation à l’Alimentation Durable (MEAD) .

L’objet de cette Maison est la structuration de l’autosuffisance alimentaire sur le territoire pour permettre à chaque habitant, quels que soient ses revenus, de se nourrir sainement en prenant soin de l’environnement, tout en préservant des espaces nourriciers pour les générations futures. La MEAD veut faire avancer les réflexions et les actions autour des politiques alimentaires sur l’ensemble des territoires. Elle est articulée autour de cinq grands axes de travail.

Un millier de repas quotidiens servis en restauration collective, 100% bio et sans surcoûts.

Depuis 2012, les cantines de la ville servent des repas 100% bio. Les approvisionnements sont majoritairement locaux et de 85% des légumes proviennent de la régie agricole de Haute-Combe, un ancien domaine de quatre hectares acheté aux portes de la ville (étendu à six hectares en 2015) où un agriculteur recruté sous statut municipal conduit les cultures. Manger bio et local, oui, et pour pas plus cher  car le bond qualitatif a été réalisé à budget constant, grâce notamment aux économies dues à une baisse de 80% du gaspillage alimentaire.

Pour aller plus loin :

Accueil

Grande-Synthe

la transition en actes au quotidien
La ville de Grande-Synthe, forte de l’ensemble des actions entreprises au cours des quarante dernières années et consciente – et bien placée pour – de l’urgence à mettre en place un autre modèle de développement, a lancé cette démarche afin d’initier le changement, d’aider la réflexion collective et l’action démocratique et citoyenne et de consolider la cohérence des réalisations. Et l’impulsion crée la dynamique : Emile and co’ est une association de Grand-Synthois née de la démarche de transition qui agit localement pour recréer du lien social tout en se basant sur des liens avec la nature.

La transition n’est pas une idée contre l’économie, elle est une combinaison pour créer une nouvelle forme d’économie. A Grande-Synthe, le mouvement est particulièrement original car il est impulsé par les autorités locales qui, du coup, n’ont pas besoin d’être convaincues par des associations demandeuses de changement mais conditionnées au bon vouloir des décideurs locaux. Grande-Synthe, c’est la transition en actes au quotidien.
La transition concerne donc en premier lieu les énergies, avec une incidence forte sur l’habitat, les déplacements, l’alimentation et la santé. Enfin, relocaliser les choses permet d’envisager également une nouvelle dynamique pour créer de l’emploi tout aussi localement.

Pour aller plus loin :

Vers la transition

Ungersheim village en transition

La commune d’Ungersheim s’est inscrite dans la démarche « des villes et villages en transition »
la Transition s’élabore à travers une feuille de route consistant à préparer nos citoyens à la raréfaction des ressources fossiles essentiellement le pétrole dont les coûts vont impacter considérablement les budgets, mais aussi à s’adapter par anticipation aux dérèglements climatiques en créant des modes de vie plus reliés et plus enrichissants.

Ce processus a été développé en 2005 par les étudiants du cours de soutenabilité appliquée de l’université de Kinsale (Irlande) sous la direction de Rob Hopkins (né en 1968 à Londres) formateur et enseignant en permaculture. La première mise en application a été initiée en 2006 dans la ville de Totnes au Royaume-Uni. Depuis, le mouvement est devenu international et compte plus de 460 initiatives officielles.
Notre démarche s’inscrit dans le développement de 21 actions (dites pour le 21ème siècle) qui se fondent sur le principe de l’autonomie, se déclinent en trois grands chapitres.
Le concept central du mouvement repose sur les capacités que nous développons pour réagir aux crises en échafaudant un plan de résilience.

L’autonomie intellectuelle

Huit actions avec comme pierre angulaire la démocratie participative qui se conçoit en se libérant de la pensée dominante, du politiquement correct avec en épicentre, la réflexion et des prises de décisions émanant de la société civile, participant activement au débat.
Territoire labellisé commerce équitable, commune du monde, en préparation d’un futur renouvelable nous avons élaboré un Atlas communal de la Biodiversité dans le but de sensibiliser les citoyens à la nécessité de prendre en compte nos écosystèmes les seuls existants qui nous permettent de vivre.

Sortir des sentiers battus, en versant par exemple la friche d’une zone industrielle en zone naturelle protégée, et en dédiant une autre à l’implantation d’un espace de vie à vocation thérapeutique pour handicapés. Afin de positiver l’économie locale la rendre plus fraternelle une monnaie locale complémentaire assure la bonne articulation de l’ensemble des actions de la transition.

L’autonomie ou l’indépendance énergétique

Trois actions portant sur la production d’énergie primaire, sont mis en œuvre ! la commune a initié sur son territoire la création de la plus grande centrale photovoltaïque d’Alsace, a réalisé une toiture solaire pour le chauffage de l’eau de la piscine ainsi qu’une chaufferie bois de 540 KW alimentant par un réseau de chaleur 7 bâtiments communaux. Dans le cadre des économies d’énergie 4 actions sont déployées, sur l’éclairage public, le retrait total des produits phyto-sanitaires et des engrais chimiques, le remplacement des produits d’entretien issus de la pétrochimie par une gamme certifiée écologique, un suivi précis et régulier de l’efficacité énergétique.

Pour l’habitat un Eco-hameau, zéro carbone, est en train de sortir de terre, sur une zone ou une maison ancienne a été transformé en bâtiment BBC chauffé par une chaudière à bois. Enfin l’acquisition d’un cheval cantonnier représente un sérieux vecteur de sensibilisation vers des déplacements doux non polluants. Ce cheval est devenu la mascotte des enfants qu’il transporte à l’école, il intervient au niveau des espaces verts ainsi que sur les champs de l’exploitation maraîchère.

L’ensemble de ces actions se solde par des économies substantielles sur le budget communal et nous évite depuis 2005 d’augmenter les taux des taxes communales.

Autonomie alimentaire

Par la création d’une filière agro-alimentaire dénommée de « la graine à l’assiette » la commune projette de tendre vers la souveraineté alimentaire. Pour y aboutir 4 actions ont été lancées en démarrant par l’installation d’une exploitation maraîchère de 8 hectares qui emploie actuellement une trentaine de personnes. Celle-ci produit 300 paniers hebdomadaire et approvisionne la restauration scolaire qui est 100% bio tous les jours de la semaine, goûter inclus, depuis 2009.

Une nouvelle cuisine a été construite, elle fonctionne depuis la rentrée 2014 est labellisée bio 3ème niveau et confectionne 500 repas par jour y compris en livraison chaude pour d’autres écoles avoisinantes.

Parmi les maillons manquants plus particulièrement, la légumerie, conserverie, une malterie brasserie et une épicerie, une conserverie est opérationnelle depuis cette semaine le 23 octobre.

Le permis de construire a été obtenu pour une ferme agricole dénommée « La maison des Natures et des Cultures », lieu pédagogique de rencontres et de partages des savoirs et des savoirs faire. Les travaux doivent démarrer en février 2015.

Ainsi selon l’adage « c’est en marchant que l’on trouve le chemin », nous poursuivons nos initiatives pour une économie décarbonée locale et plus fraternelle.

Pour aller plus loin :
https://www.mairie-ungersheim.fr/village-en-transition/

Filmographie

Récits inspirés des initiatives de Transition, expériences de ville en transition, histoire de la fin du pétrole, pour ceux qui doutent encore…

 

“In transition 2.0”

(avec sous-tires français) (66’47)

Voir le film

In Transition 2.0 est le nouveau film de Transition Network, exprimant récits inspirés des initiatives de transition à travers le monde, répondant à des temps incertains avec un optimisme engagé, de la créativité et des solutions.

« Le film est une immersion dans la source d’inspiration qu’est le mouvement de transition : partout dans le monde, des histoires de gens ordinaires qui font des choses extraordinaires ont été collectées. De petits territoires et des communautés locales impriment leur propre monnaie, produisent de plus en plus leur nourriture et leur énergie, relocalisent leur économie… C’est une idée qui se propage à grande vitesse, une expérimentation sociale optimiste, qui propose des réponses et des solutions en ces temps d’incertitude. Dans un monde inondé de tristesse, voici des histoires d’espoir, d’ingéniosité et de ce qui arrive quand on plante des légumes aux endroits inattendus »
1 heure 7 minutes. Sous titré par les traducteurs Pierre Bertrand et autres.

 

Qu’est-ce qu’on attend ?

Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune  française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit. « Qu’est-ce qu’on attend ? » est le premier film réalisé par Marie-Monique Robin pour le cinéma. Il raconte comment une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.

En savoir plus…

 

zero phyto 100%Bio

SYNOPSIS
Après Insecticide Mon Amour, le réalisateur Guillaume Bodin présente Zéro phyto 100 % bio, son nouveau documentaire. Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. Les associations Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir Pour l’Environnement sont à l’initiative de ce projet.

En savoir plus…

 

Pétrole: cruel sera le réveil

Documentaire de 2009, pour ceux qui en doutent encore!
le crash pétrolier…
Documentaire De 1h20 Diffusé sur arte le 16/09/08
Historique et avenir de l’énergie fossile la plus prisée au monde.

Voir le documentaire

 

Nos enfants nous accuseront

De Jean-Paul Jaud (2008)
Pensons à nos enfants!
Film sur les sujets de l’alimentation bio et des cantines bio

Voir le film

 

Au-delà des limites de la croissance

de Richard Heinberg , qui explique la résilience : une brève histoire des énergies fossiles

Voir le documentaire

The End of Suburbia: Oil Depletion and the Collapse of The American Dream

est un film documentaire réalisé en 2004 par Gregory Greene à propos du pic pétrolier et de ses conséquences sur la vie dans les banlieues.

Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les Nord-Américains ont investi beaucoup de leur richesse dans le mode de vie périurbain (Suburbia). Ils y cherchaient un sens de l’espace, d’accessibilité, de vie de famille et de grande mobilité. En même temps que la population périurbaine a explosé au cours des 50 dernières années, ce mode de vie s’est incorporé à la conscience américaine.

Suburbia, et toutes ses promesses, est devenu le Rêve Américain, avec ses autoroutes et ses rocades, ses hypermarchés et ses centres commerciaux, ses lotissements pavillonnaires et ses navettes pendulaires.

Mais comme nous entrons dans le 21e siècle, des questions sérieuses commencent à émerger au sujet de la durabilité de ce mode de vie. Avec une honnêteté brutale et un brin d’ironie, le documentaire « la fin de Suburbia » explore la façon de vivre nord-américaine et ses perspectives pendant que la planète approche une ère critique, puisque la demande globale des combustibles fossiles commence à surpasser l’approvisionnement. La crête de production du pétrole et le déclin inévitable des combustibles fossiles sont à nos portes. Quelques scientifiques et politiciens en discutent dans ce documentaire.

Les conséquences de l’inaction face à cette crise globale sont énormes. Que signifie la crête de production de pétrole pour l’Amérique du Nord? Comme les prix de l’énergie monteront en flèche durant les prochaines années, comment les populations du « Suburbia » réagiront-elles à l’effondrement de leur rêve? Les lotissements périurbains d’aujourd’hui sont-ils destinés à devenir les taudis de demain? Et qu’est-ce qui peut être fait MAINTENANT, individuellement et collectivement, pour éviter La Fin de Suburbia?

Voir le documentaire

Bibliographie

Est-il urgent de changer notre modèle de société ? C’est quoi la transition ? C’est quoi la résilience ? Pourquoi la mettre en oeuvre ? Comment ?
R. HOPKINS, P. SERVIGNE et B. Molllison vous proposent de partager leurs réflexions, leurs actions et leurs retours d’expériences.

Hopkins Rob, Ils changent le monde !, Editions du Seuil, Collection Anthropocène, 2014, 198 p

Hopkins Rob, Manuel de Transition, Editions Écosociété, 2010, 206 p

Servigne Pablo, Stevens Raphael, Comment tout peut s’effondrer, Editions du Seuil, Collection Anthropocène, 2015, 296 p

SinaÏ A, Carton H, Stevens R, Servigne P, Petit traité de résilience locale, Editions Charles Léopold Mayer, Collection Anthropocène, 2015, 110 p

Mollison Bill, Permaculture Tome 1 et 2, Editions Charles, Collection Equilibre 2018, Edition originale 1978, 1981